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  • Du briquet chic au total look.


    Le savoir-faire, c'est bien, le faire savoir c'est mieux. Grisé par l'énorme succès de ses briquets, S.T. Dupont avait oublié cette vieille maxime et délaissé son métier d'origine, la maroquinerie de luxe. Mais le nouveau concept de sa boutique parisienne, la marque entend bien réparer cette erreur : son image et son style dépoussiérés, elle dévoile l'étendue de son talent jusqu'au prêt-à-porter.

    Évoquez Dupont autour de vous et, immanquablement ou presque, on vous citera les briquets. Certes, le maroquinier de luxe s'est distingué dans la fabrication de cet accessoire jusqu'à devenir, en 1973, leader mondial du briquet haut de gamme. Mais quand le premier modèle à essence est lancé en 1941, rien ne laissait présager un tel succès. A l'époque, l'entreprise familiale, secouée par les années de guerre, cherche un second souffle. Depuis sa création en 1872 par Simon Tissot-Dupont, elle a d'abord fabriqué des porte-documents, avant de travailler les trousses et les sacs de voyages. Dans les années 30, la maison n'a pas son pareil pour réaliser les malles de voyage du gotha international, en alliant le crocodile, l'ivoire, l'écaille de tortue, le cristal. Mais, à la différence d'un Louis Vuitton, la marque n'adapte pas ses bagages aux nouveaux moyens de locomotion. Elle s'en tient aux malles et mallettes qui, très vite, ne s'inscrivent plus dans l'époque. Cette erreur, les légataires spirituels de S.T. Dupont comptent bien l'éviter aujourd'hui.

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    La griffe passe donc à l'offensive avec 150 références originales – rien que pour les accessoires – commercialisées entre mai et septembre dans des boutiques flambant neuves : aujourd'hui Paris, avenue Montaigne, et bientôt Moscou, Shanghaï, Tokyo. Son credo : «Remettre la marque sous les feux de la rampe», assène Benjamin Comar, 35 ans, ex de Cartier et Dunhill, et depuis juillet dernier directeur général de la maison. «Dupont reste Dupont, insiste Corinne Delattre, directrice de la communication depuis janvier après 17 années chez Kenzo. Il faut seulement fondre l'âme de la griffe dans les canons esthétiques d'aujourd'hui.»


    En témoigne le packaging, inchangé depuis 20 ans, qui abandonne enfin sa robe rouge et le graphisme de sa signature «trop scolaire», selon Olivier Coquerel, directeur artistique des lignes d'accessoires, pour une calligraphie «plus déliée et dynamique, plus humaine et masculine». Ou encore l'avènement d'un icone, un «D» géométrique très carré, «exprimant la force» et repris à l'envi sur la nouvelle ligne de maroquinerie en toile enduite proposée dès le mois de juin. Autre témoin de son temps, la DJ Box, présentée en boutique, propose une vraie table de mixage portative (40 kg tout de même) installée dans une malle en cuir inspirée des années 30. La mallette, enfin, est également revue et corrigée. Un premier modèle new-look sert à embarquer son nécessaire de toilette. Un second, la «mallette à vices» (disponible en septembre) recèle un jeu de cartes, une cave à cigares et des carafes à boisson... Très chic appropriation du «politically incorrect».


    Ces modèles phares, comme l'ensemble des collections accessoires et prêt-à-porter, sont le fruit d'une réflexion approfondie à la fois sur le consommateur masculin, et sur l'idée du luxe chère à Dupont. Les hommes ont besoin d'un vrai discours et non d'une caricature qui tend à les transformer en M. Muscle, en rocker androgyne, ou encore en collégien. Le sens du détail «touchant» comme le son d'un clic qui ferme une mallette sont autant de signes distinctifs, d'hier à aujourd'hui. Si les briquets traditionnels font joliment tinter le «la» majeur quand on les ouvre, ceux de la rentrée – disponibles en septembre et qui ressemblent à des mini-télécommandes – devraient produire un «pfft» tout aussi ludique et élégant.


    Masculinité, force, élégance, décontraction, luxe, sensualité, discrétion, modernité, design... autant de clefs pour expliquer l'ambition de Dupont aujourd'hui.



    Un tel déploiement d'arguments créatifs portera-t-il ses fruits jusqu'à faire de S.T. Dupont la valeur montante du luxe ? Ces dernières années, la griffe était restée scotchée aux environs des 86 millions d'euros de chiffre d'affaires. Mais il y a 20 ans, le briquet totalisait l'ensemble des ventes. Aujourd'hui, il n'en représente plus que 35%. La diversification de la marque est en marche.

  • Blogger banni de sa plateforme le porno.

     A partir du 23 mars, Google Blogger interdira le contenu sexuels explicites, Blogger, de la Google, a informé ses usagers par e-mail.
    Il existe tout de même des exceptions. Le contenu sexuel sera autorisée dans un contexte artistique, éducatif, documentaire ou scientifique.
    Source: lavanguardia.com